Dans le cadre de la concertation préalable sur le projet de construction de la nouvelle station d’épuration communautaire à La Roche-sur-Yon, La Roche-sur-Yon Agglomération met à disposition plusieurs études et documents utiles à la bonne compréhension du public :
- La synthèse du Schéma Directeur d’Assainissement des eaux usées (SDA EU),
- L’étude du zonage d’assainissement communautaire,
- La délibération de l’Accord de programmation 2021-2024, signé avec l’Agence de l’eau Loire-Bretagne le 17 mai 2021.
Ces études ont été élaborées à la suite du diagnostic et des études hydrauliques menés par La Roche-sur-Yon Agglomération entre 2016 et 2019, sur l’ensemble de son patrimoine assainissement (585 km de réseaux, 136 postes de refoulement et 30 stations d’épuration) et plus précisément sur la station d’épuration de Moulin-Grimaud et les réseaux de collecte à l’amont de la station.
En effet, en 2019, l’agglomération a élaboré un Schéma directeur d’assainissement des eaux usées (SDA EU), adopté en 2020, puis a arrêté un zonage d’assainissement communautaire en 2021 prenant en considération les nouvelles orientations d’occupation du territoire présentées dans ce SDA EU. Le zonage d’assainissement communautaire a été approuvé par le Conseil d’Agglomération du 28 septembre 2021, après une enquête publique réalisée en mai et juin 2021.
Le SDA EU a pour objectif de proposer un programme pluriannuel de travaux visant prioritairement à réduire les entrées d’eaux claires parasites dans le réseau d’eaux usées, à réduire les déversements au milieu naturel et améliorer la qualité des rejets dans les cours d’eau par le renouvellement et/ou l’amélioration de performances épuratoires des stations d’épuration dont certaines arrivent en limite de capacité.
L’Accord de programmation 2021-2024, signé le 17 mai 2021 avec l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, qui précise les modalités de mise en œuvre et de financement d’un programme d’actions coordonnées et cohérentes dont les objectifs sont détaillés ci-dessus, a permis de définir comme action prioritaire la construction de la nouvelle station d’épuration et ce afin de contribuer à atteindre à l’horizon 2027, un classement de l’Yon en « bon état » écologique.
A NOTER : L’évolution du montant de l’investissement Le montant du projet est estimé aujourd’hui à 82 000 000 euros alors que le SDA EU prévoyait un montant de 40 000 000 euros. Cet écart de chiffrage entre ces études et le projet en concertation s’explique par : - Le dimensionnement : 24 000 m3/j pour les charges hydrauliques et 103 000 EH pour les charges organiques étaient initialement prévus dans le SDA EU. Le dimensionnement finalement retenu, suite à l’analyse des données complémentaires 2020/2022, est de 48 000 m3/j pour les charges hydrauliques et 120 000 EH évolutif à 160 000 EH pour les charges organiques pour s’adapter aux évolutions sociodémographiques, à l’attractivité du territoire à travers ses projets d’urbanisation et de densification de l’habitat. - Le type de filière : le procédé de boues activées (procédé non compact) pour la filière eau d’une part, et la méthanisation et l’épandage pour la filière boues d’autre part, avaient été pris en compte dans le SDA EU. Les filières retenues in fine sont des procédés compacts pour la filière eau et la méthanisation et la valorisation thermique pour la filière boues, pour répondre notamment aux évolutions réglementaires à venir. - L’inflation : une évolution moyenne des indices de prix d’environ 15% concernant les études, le génie civil et les équipements entre avril 2019 (SDA EU) et septembre 2022 (chiffrage présenté). |
A noter que pour les bilans agronomiques, les éléments d'identification des exploitations agricoles ont été retirés du rapport.